À quoi sert ce modèle de contrat ?
À noter : depuis à l'entrée en application du RGPD (règlement européen sur la protection des données personnelles), le 25 mai 2018, la déclaration CNIL en cas de vote électronique aux élections des délégués du personnel n'est plus exigée.
Important : l'ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017 portant réforme du Code du travail a opéré une modification des instances représentatives du personnel (IRP) : le comité d'entreprise (CE), les délégués du personnel (DP), et le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) fusionnent en un comité social et économique (CSE). La mise en place des CSE devait être effective au plus tard le 1er janvier 2020. Le CSE est obligatoire dans les entreprises d'au moins 11 salariés.
Lorsqu'une entreprise ou une association mettait en place un système de vote électronique à l'occasion des élections de délégués du personnel qu'elle organisait, ce système :
- générait la création de fichiers spécifiques au nombre de 2 au minimum (le fichier des électeurs et le fichier de l'urne électronique) ;
- devait être soumis à expertise indépendante, laquelle expertise donnait lieu à un rapport écrit.
Suivant les dispositions du Code du travail et de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978, ces fichiers et le rapport étaient soumis à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) par l'entreprise ou l'association mettant en place le système de vote électronique, ce dans les conditions suivantes :
- soit par voie de formalités déclaratives (formulaires pour déclarer les fichiers précités) ;
- soit par voie de mise à disposition (notification du rapport précité).
Les formalités déclaratives étaient préalables. Cela signifie qu'elles devaient avoir été accomplies avant la mise en exploitation et le fonctionnement des fichiers et systèmes. Le non-respect des obligations déclaratives pouvait donner lieu à des poursuites et des sanctions pénales.